Nous avions montré dans l’article précédent comment pouvaient s’expliquer dans l’histoire de la Thaïlande, le culte officiel du bouddhisme Theravada avec la présence de l’hindouisme, ainsi que celui du culte brahmanique pratiqué à la Cour des rois. Rois qui étaient intronisés comme l’incarnation de nombreux dieux ou divinités, de Bouddha – bien sûr - mais aussi de Brahma, Shiva, Vichnou, Rama, etc … Mais nous avions vu aussi – sommairement - le rôle joué par certaines divinités de l’hindouisme comme l’éléphant blanc (Monture du dieu Indra)
... ou Garuda (Homme-oiseau, monture du dieu Vishnou) dans l’histoire du royaume, au point d’en devenir des symboles, des emblèmes.
Ainsi l’éléphant blanc était devenu le drapeau, le symbole de la dynastie Chakri jusqu’en 1916 et était encore présent sur le drapeau de la marine de guerre,
... et l’homme-oiseau Garuda, l'emblème de la monarchie et l’emblème national, qui orne les bâtiments officiels, le passeport et les billets de banque.
Feu le roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX) lors de son couronnement le 4 mai 1950 était encore intronisé par le chef des prêtres brahmanes suivi par des chants bouddhistes. (Les cérémonies durèrent trois jours, du 3 au 5 mai 1950)
Nous avions aussi indiqué que « le pays qui se veut bouddhiste avait intégré (« thaïsé » ?) la mythologie hindouiste, comme le montre le « Ramakien », la version thaïe du Ramayana, qui raconte l’épopée de Rama, un roi de l’inde antique ayant vécu 20 siècles avant notre ère, considéré comme le 7ème avatar (incarnation d’une divinité sur terre) de Vishnou. Vishnou étant lui-même l’une des trois divinités suprêmes, avec Brahma et Shiva.
Le Ramakien (ou Ramakian), la version thaïe du Ramayana hindou a traversé les siècles et est toujours populaire.
Quand les Birmans rasent la capitale et mettent fin au royaume d’Ayutthaya en 1767, ils brûlent toutes les archives du royaume. Quand Taksin, après avoir battu les Birmans, et s’être fait couronner roi, à Thonburi, sa nouvelle capitale, le 28 décembre 1768, il reproduit la cour d’antan, avec son protocole, sa hiérarchie, son étiquette, son administration, et recrée la Sangha, en rénovant la religion bouddhiste, sans oublier les traditions ancestrales et les « histoires » anciennes, dont le Ramakien était la manifestation la plus populaire.
On dit que par exemple, qu’après avoir battu les troupes de Si Thammarat, contestant son pouvoir, il eut soin de rassurer la Sangha, le clergé de la Province réunie, en leur donnant sa protection et offrant à chacun, un boisseau de riz et un bath d’argent. Il leur prit l’exemplaire des Tipitaka, le livre sacré afin, leur dit-il, de le faire copier, pour que chacun puisse connaître l’enseignement de Bouddha, mais il emmena à Thonburi, la troupe de théâtre de femmes, pour qu’elles puissent y fonder une école et remettre à l’honneur la tradition ancestrale du spectacle du Ramakien.
De même, nous vous avons raconté comment son successeur Buddha Yodfa Chulalok (Rama 1er) (1782-1809) fonda la dynastie des Chakri, et comment après avoir renforcé son pouvoir sur les champs de bataille, il eut soin six ans après son accession au pouvoir, de réunir un concile comportant 250 moines ou hommes de loi pour reconstituer les textes sacrés des canons bouddhistes du TRIPITAKA (Un ensemble de 45 volumes in octavo de chacun 500 pages publié en 1788).
Il prit soin ensuite de procéder en 1805 à la révision du corpus législatif (41 volumes rassemblent les textes ayant été en vigueur à Ayutthaya jusqu’à sa chute), mais il fit aussi « effectuer par ses lettrés un immense travail de recension de la littérature de l’époque d’Ayutthaya fondée soit sur la tradition orale soit sur les manuscrits qui pouvaient subsister, dormant dans les bibliothèques des temples. » Certaines oeuvres alors orales furent écrites. Le roi lui-même, comme de nombreux rois après lui, en écrit plusieurs, mais « L’essentiel de son œuvre écrite est une version du « Ramakien » (รามเกียรติ์) publiée en 1798. « Gloire de Rama ».
Rama 1er a aussi entrepris la construction du Grand Palais à Bangkok et celle du Wat Phra Kaew, le temple du Bouddha d'émeraude dont les murs sont décorés de peintures représentant les épisodes du Ramakien. (Cf. Notre article 116. Rama 1er. (1782-1809) *)
Cette oeuvre a encore une influence importante sur la littérature thaïe actuelle et dans l’éducation reçue par les élèves. Tous les petits thaïs connaissent en effet le Ramakien dont il existe une foule d’éditions à l’usage des enfants, souvent sous forme de bandes dessinées.
De même, on pourrait citer une autre légende brahmanique, « La légende de sept déesses de songkran », qui donne sens lors des fêtes du nouvel an thaï (songkran) dans certaines villes ou villages, à une élection de Miss Songkran (Nangsongkran « นางสงกรานต์ »). (** Cf. l’article A215. intitulé « La légende de sept déesses de songkran », pour le résumé de cette légende)
Comme chaque année, le jour de Songkran est l’un des sept jours de la semaine. Chacune des sept déesses est à son tour celle de l’année. Selon la tradition des anciens brahmanes, le soleil entre dans le signe du bélier le 13 avril, le début du printemps, lorsque les arbres commencent à bourgeonner et fleurir, et les animaux sortent de l’hivernage pour trouver de la nourriture. Avril était signe de vie nouvelle et marque donc le début d'une nouvelle année.
Chaque jour a ainsi sa déesse : celle du dimanche est Thungsathévi (ทุงษเทวิ), celle du lundi Khorakhathévi (โคราคเทวิ), celle du mardi Rakhasotthévi (รากษสเทวิ), celle du mercredi Monthathévi (มนฑาเทวิ), celle du jeudi Kirineethévi (กิรินีเทวิ), celle du vendredi Kamithathévi (กิมีทาเทวิ) et celle du samedi Maothonthévi (มโหธรเทวิ). Thévi (เทวิ) d’origine pali est une créature céleste de sexe féminin, très exactement ce que sont nos légendaires fées. Les créatures célestes (théva เทวา) de la mythologie hindouiste sont effet sexuées ce qui évite aux théologiens de oiseuses et byzantines discussions sur le sexe des anges. Si le premier jour du cycle de 365 jours est un mardi, déesse de l’année sera Rakasotthévi.
On pourrait également trouver dans les fêtes traditionnelles, bien des rites pré-bouddhistes ou/et hindouistes, comme par exemple en Isan « le Bun Bungfai (fête des fusées). Ce rite de fertilité, remontant à la période pré-bouddhiste, est célébré dans beaucoup de lieux en Isan et au Laos, mais plus fortement et avec plus d'impact touristique dans la province de Yasothon … ou bien d’autres cultes émanant de légendes ancestrales bouddhistes ou d’autres religions. Dans leur « Dictionnaire insolite de la Thaïlande », Jean Baffie et Thanida Boowanno évoquent par exemple le culte de Kuan Im ( Guan Yin) surtout populaire chez les Thaïlandais d’origine chinoise, le Phaya Nak (naja ou nâga), divinité des eaux, le plus souvent sous la forme de serpents géants ayant parfois 5 ou 7 têtes. « Dans la légende, il est l’adversaire de l’oiseau Garuda, et peut prendre forme humaine. Les najas sont des habitants du monde souterrain. Les Thaïlandais du Nord-Est croient qu’ils habitent le Mékong ». Que de légendes, de divinités, et de rites « hindou-bouddhistes » nous pourrions citer qui sont partie-prenantes de la vie et de la culture des Thaïlandais.
Nous avions compris pour le moins que le bouddhisme thaïlandais était illisible sans la pensée d’un syncrétisme religieux qui a intégré les traditions « religieuses » animistes, les croyances ancestrales, les esprits, les forces magiques …
Nous avions vu, par exemple, comment la majorité des Thaïlandais croient à la théorie du karma, aux « mérites » qu’il faut accumuler pour avoir une bonne réincarnation et/ou améliorer leur sort. Ils nourriront pour ce faire les moines, apporteront des offrandes aux temples lors des cérémonies bouddhiques qui jalonnent l’année et lors des grands moments de leur existence (naissance, mariage, décès), mais elle honore aussi avec la même ferveur les esprits, qu’il faut appréhender par des rituels, des pratiques dans tous les aspects de la vie, en discernant les « Phis » bénéfiques et maléfiques, dont il faut demander l’aide ou se protéger, tout un monde « invisible » qui influe sur leur destinée, leur espace et leur temps.
L’animisme et les esprits.
Nous ne pouvions que constater avec Pornpimol Senawong, dans son livre « Les liens qui unissent les Thaïs, Coutumes et culture », que l’animisme avec sa croyance aux esprits constitue le socle culturel fondamental commun à tous les Thaïs, et a une grande influence sur leur vie. Nous avions alors consacré dans un article intitulé « Notre Isan, bouddhiste ou animiste ? » (***) l’idée que pour beaucoup les deux « religions » coexistaient et que Bouddha prenait place parmi les autres esprits même s’il était au sommet du panthéon, le plus grand, le plus efficace pour parvenir à une vie meilleure.
En effet, la majorité des Thaïlandais « croit aux esprits, aux divinités résidant dans certains objets ou éléments de la nature, à de nombreux êtres spirituels qui contrôlent et agissent dans différents aspects de l'environnement naturel et social. Ils savent ce qu’il faut faire pour vivre ce sacré et qu’ils ne peuvent accomplir aucun acte important de leur vie sans demander au préalable à un moine, ce qu’ils doivent faire ou/et quand ils doivent le faire (se marier, construire une maison, faire un voyage, etc …). Ils connaissent le rituel à suivre dans le calendrier, les cérémonies qui marquent les étapes de leur vie et de leurs activités. Ils connaissent les endroits sacrés, qu’il faut honorer. Chaque village et/ou chaque province a d’ailleurs son arbre sacré, séjour d’un esprit, auquel on offre des sacrifices lorsque les pluies tardent par exemple.
Le Culte des esprits ; les « Phi ».
Le culte des esprits est une croyance animiste très ancienne, on parle de "chai thé" génie, gardiens du sol, des champs, des arbres, des maisons ... Ils sont chargés de tenir éloignés les « Phi », les esprits malveillants.
Ainsi par exemple, chacun peut voir, en circulant, devant presque toutes les maisons, les maisons des esprits (san phra phum), ces maisons thaïes traditionnelles miniatures, destinées à abriter les Seigneurs des lieux, les pra phum (langue formelle) ou chao thi (langue populaire) chargés d’éloigner les mauvais esprits. On a soin (presque) tous les jours d’y offrir nourritures, boissons, encens et fleurs.
Certains n’hésitent pas à se protéger aussi en demandant aux moines de dessiner des symboles protecteurs sur les murs de leur maison (ou le plafond de leur voiture).
Il existe aussi des esprits diaboliques (phi) qui entrent en possession de personnes, surtout les fantômes issus d’une mort violente (phi thai hong) ou inexpliquée. On redoute surtout les femmes enceintes (phi tai hong tong klom) mortes avec leurs foetus. » (Cf. Par exemple ****) Mais les « Phi » sont nombreux.
Notre article « Nous vivons au milieu des « Phi » en Thaïlande. » en donne la définition et présente plusieurs types de ces êtres surnaturels. (Cf. Lien ***** )
Aujourd’hui le « phi », (un ou une puisqu’ils sont sexués) ; เทพ thép ou เทวดา théwada (le mot vient du sanscrit) « celui qui brille », traduisons-le faute de mieux par « créature céleste ». Dans notre quotidien, un « phi » sera plutôt mauvais, tantôt fantôme, tantôt démon, tantôt mauvais esprit, mais pas toujours « pur esprit » puisqu’il leur arrive de se matérialiser, et un bon « phi » sera plutôt qualifié de théwada. L’article vous présentera : เจ้าผี chao phi ( « le seigneur phi », tout autant phi que théwada.
Dans l’imagination populaire, il vit dans des lieux isolés, forêt ou zone désertique, tous lieux peuplés d’autres phis le plus souvent néfastes.) ; Les phi malfaisants, les plus connus : Phi Krasu ( ผีกระสือ) (C’est la pire, un véritable démon femelle, une vieille femme affreuse, équivalente de nos sorcières) ;
Phi krahang ผีกระหัง (C’est le mâle de la phi krasu. On sait malheureusement peu de choses sur lui.) ;
Phi phong ผีโพง (Ils sont de la même espèce que les précédents mais plus spécialement implantés dans le nord-ouest et dans le nord-est.) ;
les phi chamop (ผีชมบ) et les phi chakla (ผีจะกลา) ;
Certains phi régionaux comme le Phi ka ผีกะ, phi de Chiang-maï et le Phipop ผีปอบ, phi du nord-est. Les phi – fantômes : Ce sont les phi tai hong (ผีตายโหง), les phi tai thang klom (ผีตายทั้งกลม) et les phi dip ผีดิบ (Une personne qui meurt d'une mort violente deviendra phi tai hong et une femme qui meurt avec son enfant pendant l'accouchement va devenir phi tai thang klom. Habituellement le cadavre d'une personne décédée de mort violente n'était pas incinéré comme un cadavre ordinaire mais seulement enterrée et devenait alors phi dip.)
Le phi phrai ผีผราย, un fantôme maléfique (L'esprit d'une femme qui meurt pendant l'accouchement est appelée phi phraï et si l’enfant est mort, il devient également phiphraï.) ;
Le phi phret ผีเปรต, un phi vampire (Il en existe douze espèces) ;
Les phi inclassables : le ผีห่า phiha, ผีป่า phipa, ผีกองกอย phi kong koi, le phi unijambiste ; ผีโป่งค่าง phi poang khang, le phi amateur de sel, ผีเรือน phi ruan, l’esprit de la maison (C’est le génie tutélaire de nos demeures, l’esprit de la maison.), etc.
Ils sont donc nombreux et vivent parmi les hommes, invisibles ou matérialisés de façon différente, dans des lieux et des temps différents. Ils ont des agissements malfaisants, multiples et particuliers, qui nécessitent des pratiques et des rites différents pour s’en protéger ou s’en délivrer, dont une très populaire :
Le culte des amulettes.
Nous avions dans un article (In Isan 22*) évoqué le fait que la grande majorité des Thaïs portent des amulettes ou se font tatouer des symboles protecteurs pour se protéger des mauvais esprits et/ou pour avoir de la chance. Nous avions cité un extrait d’un article intéressant de Loris-Alexandre Oviatto (Lien ******) qui indiquait leurs multiples usages, non sans ironie :
« Une belle-mère récalcitrante, des examens à passer, une petite amie qui vous a quitté, des problèmes d’argent ou encore une récolte de riz qui s’annonce incertaine: il y a surement une amulette qui convient à votre situation.
La Thaïlande est le pays des amulettes. Accrochées au rétroviseur dans les taxis, dans les maisons ou portées en bracelet ou collier par les habitants du Royaume, on en trouve partout. Chaque Thaï en posséderait, d’une seule à plusieurs dizaines. Tradition séculaire, une amulette peut servir à se protéger des mauvaises choses de la vie, provoquer la chance, être invulnérable aux coups, augmenter sa force physique, ou bien encore attirer les personnes du sexe opposé… Si la croyance est là, on comprend pourquoi tant de personnes cherchent à en posséder. » Même s’il faut distinguer « les vulgaires "gris-gris" ou porte bonheur industriel que l'on peut trouver sur les marchés ou sur internet ou ailleurs, des amulettes authentiques, consacrées et chargées parfois pendant des mois par un maître initié à la puissante magie « Visha », en suivant 5 étapes : 1) Le chant de mantras puissants. 2) La danse traditionnelle d'adoration des Devas. 3) La supplication à Brahma et aux Devas. 4) Allumage de la bougie sainte. 5) Charge des amulettes avec le pouvoir de l'Esprit. (Cf. http://magie-thai.com/ )
Mais authentiques ou non, dévoyées ou non, croyance véritable ou superstition, les Thaïlandais croient aux esprits, aux Phi et on les retrouve dans de nombreuses formes culturelles, comme par exemple :
Les contes et légendes, le cinéma, les médias, à l’école …
Les exemples sont multiples, ainsi que leurs supports et nous n’en donnerons que quelques-uns.
Ainsi au tout début de notre blog (Art. 5), nous avions été étonnés qu’au moment où la Thaïlande s’entredéchirait dans les rues de Bangkok en mai 2010, on voyait le triomphe au festival de Cannes du cinéaste thaïlandais Apichatpong Veerasethakul, pour son film « Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures ». Un film certes peu vu en Thaïlande, mais qui indiquait l’intérêt porté par l’un de ses meilleurs réalisateurs pour les vies antérieures avec l’apparition de l’épouse défunte devenue fantôme à la table de la famille ou le retour du fils disparu, évanoui dans la nature, et devenu singe aux yeux rouges brillants dans la nuit. Ce qui pouvait apparaître comme du cinéma fantastique, était – notions-nous - l’expression « naturelle » d’une vérité vécue par les Thaïlandais avec le souvenir des vies antérieures, la réincarnation, le voyage spirituel d’une âme en transit.
De fait, les films et les séries de télévision de fantômes, de revenants, sont très nombreux et très populaires en Thaïlande, même si un site comme « FuckGhost » suivi par plus de 200 000 internautes recense avec ironie les histoires de fantômes relayées dans les quotidiens nationaux,
... ou si certains films « comme « Peek Mak », record au box-office revisite avec humour une « histoire vraie » qui a bercé tous les Thaïlandais dès l’enfance : Mak de retour de guerre reprend la vie conjugale avec le fantôme de sa femme Nak, morte en couches en son absence. Mais cette histoire dont l’origine remonte au roi Mongkut (Rama IV) reste très populaire ; rien que depuis 1959, on ne compte pas moins de 23 films, cinq feuilletons télé, 4 pièces de théâtre, un opéra et un album de musique. Un autel lui est même dédié dans un important temple de Bangkok.
Outre les films, les médias popularisent aussi les histoires de fantômes.(In article de l’Obs *******) Kapol Thongplab par exemple, un des présentateurs "Expert en fantômes", anime une émission de radio populaire, "The Shock", qui ouvre son antenne toutes les nuits aux auditeurs confrontés à des fantômes, chaque semaine de nombreuses émissions et/ou séries de télévisions mettent en scène des fantômes.
Il est d’ailleurs aisé d’un simple clic sur internet pour trouver des multiples légendes liées parfois à une région, un village, comme le mariage maudit (Rachaburi) , la jarre remplie d’or, Les mystères de la femme (Phetchaburi) le vacher et la princesse, la belle-fille volage (Lopburi), ( Cf.*******) etc.
« vérité » de leurs croyances. traditions ancestrales, leur culture, leur éducation, leurs médias, sont là pour légitimer la leurs monarchique, et qu’il vaut mieux solliciter leur aide et leur protection, et se protéger des esprits malfaisants, pour avoir une vie meilleure. En tous cas, leur religion bouddhiste/animiste avec leurs lieux de cultes multiples, leur culte Même si les Thaïlandais ont trouvé avec leur téléphone portable un autre outil magique, ou un moyen pour certains de contester l’ordre ancien et l’existence des esprits, ils sont encore majoritaires ceux qui savent que les esprits vivent parmi eux, agissent sur leur vie,
commenter cet article …
Cécile Barbeyrac 30/11/2016 19:23
grande-et-petites-histoires-de-la-thailande.over-b 01/12/2016 03:10